La mémoire est un sujet d’intérêt majeur en psychologie, notamment dans le domaine de la recherche. En effet, afin de mieux comprendre les mécanismes de la cognition, les chercheurs élaborent des modèles théoriques à partir des résultats qu’ils obtiennent aux différents test qu’ils font passer à de nombreuses personnes.
Par exemple, en ce qui concerne la mémoire, pour déterminer la capacité moyenne de la mémoire ainsi que les mécanismes mentaux qui correspondent au processus de mémorisation, des psychologues ont fait passer de nombreux tests de mémoire. Ces derniers consistent le plus souvent à se rappeler d’un maximum de mots présentés dans une liste. Ensuite, en fonction du nombre moyen de mots rappelés, des catégories dans lesquels se situent le mots les plus rappelés, de leur position dans la liste (plus au début ou plus à la fin)… les chercheurs élaborent des modèles.
Le modèle de la mémoire le plus utilisé est appelé le modèle des trois mémoires en raison des trois principaux modules qui composent la mémoire. Plus précisément, la mémoire serait constitué d’une mémoire sensorielle qui consiste à filtrer les informations non pertinentes qui proviennent de nos sens et à laisser les informations importantes accéder à la mémoire à court terme. Celle-ci a pour rôle de de retenir un bref instant l’information afin de l’utiliser pour réaliser d’autres tâche (par exemple, retenir un numéro, une adresse… le temps de la noter). Enfin, si l’information est vraiment important ou marquée émotionnelle, celle-ci va être conservée en mémoire à long terme.
Bien que la mémoire soit un sujet majeur, d’autres sujets suscitent également l’intérêt des psychologues. Par exemple, le développement du langage, la résolution de problème, l’imagerie mentale, les stratégie d’apprentissage… font également partie des phénomènes cognitifs que les psychologues cherchent à mieux comprendre et à déterminer les mécanismes mis en œuvre au cours de telles activités mentales.